miroirs solaires

L'Australie mise sur des miroirs pour sa révolution énergétique

Cette technique, appelée énergie solaire thermodynamique à concentration, utilise de grands miroirs pour concentrer la lumière du soleil sur des récepteurs qui vont transformer la chaleur en énergie. Une solution complémentaire aux panneaux solaires qui pourrait faciliter le stockage de l’énergie.
  • Utiliser des miroirs pour produire de l’énergie, c’est un concept qui est connu de longue date. En langage industriel, c’est ce qu’on appelle l’énergie solaire thermodynamique à concentration. Un terme complexe qui devrait s’imposer dans les prochaines années au fur et à mesure que cette invention va devenir cruciale dans la lutte contre le réchauffement climatique. 

    En effet, en exploitant le pouvoir du soleil de manière efficace, ils minimisent la dépendance aux combustibles fossiles et diminuent ainsi la production de CO2, contribuant ainsi à l'atténuation du changement climatique. 

    Surtout, cette technologie permet de capter la lumière solaire pour générer de la chaleur et la stocker. Ces systèmes peuvent ainsi garantir une production continue d'énergie, notamment la nuit ou par temps nuageux. Ils sont donc un complément idéal aux panneaux solaires photovoltaïques pour permettre de créer de l’énergie verte jour et nuit. 

    miroir soleil

    L’Australie en pointe sur cette nouvelle technique 

    Ce potentiel intéresse notamment l’Australie. Le pays est aujourd’hui l’un des plus gros producteurs mondiaux de charbon et il peine encore à opérer sa transition écologique. Pourtant, l’Australie possède un potentiel intéressant pour l’exploitation de l’énergie solaire, notamment en raison de son climat et de la présence de zones désertiques propices à l’installation de centrales solaires. 

    Mais au-delà des panneaux solaires, l’Australie envisage de devenir l’un des premiers pays au monde à utiliser les miroirs comme source d’énergie renouvelable. L'Agence australienne des énergies renouvelables (ARENA) a récemment approuvé un financement de 65 millions de dollars afin de permettre à une société basée à Sydney de construire la première usine CSP à l'échelle commerciale du pays et montrer au reste du monde le potentiel de cette technologie. 

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