Fin des pesticides, contraception gratuite... 7 bonnes nouvelles qui arrivent en 2022
Après deux années compliquées, on est en droit d’attendre enfin des bonnes nouvelles pour 2022. Histoire de mettre le pied à l’étrier du positivisme, voici 7 avancées dont on peut se réjouir en cette nouvelle année.
2022 M01 10
1. La fin des pesticides dans les lieux fréquentés par le public.
Les produits phytopharmaceutiques vont être bannis des espaces fréquentés par le public. Finis les pesticides donc dans les jardins de copropriétés, d’écoles, de zones commerciales, d’hôtels ou d’entreprises. Ces produits polluants pour la planète et mauvais pour la santé seront également interdits dans les parcs d’attractions, les campings et les cimetières.
L’arrêté, paru au Journal Officiel en janvier 2021, prendra effet en juillet 2022. Ils pourront être remplacés par des produits de biocontrôle et ceux autorisés dans l’agriculture biologique.
2. Un budget record pour la Culture.
En 2022, le domaine de la culture en France bénéficiera d’un budget de 4 milliards d’euros. Un record bienvenu dans ce milieu très impacté par la crise Covid-19.
Autre bonne nouvelle pour les jeunes : le pass culture va être généralisé. Dès à présent, les élèves de la quatrième à la terminale, résidents en France métropolitaine ou dans les Outre-mer, peuvent en bénéficier. Voilà qui promet (on l’espère du moins) une année riche en émotions dans les théâtres, les salles de concerts, les cinémas et les musées…
3. Interdiction de détruire les invendus non-alimentaires.
Il était déjà interdit pour les grandes surfaces et les magasins d’éliminer les invendus alimentaires… Désormais il l’est aussi pour certains produits non-alimentaires. Ne pourront plus être jetés / incinérés en 2022 :
- les produits couverts par les filières REP, c’est-à-dire les filières « pollueurs payeurs » (les équipements électriques, l’ameublement, le textile, les piles, les peintures et solvants…),
- les produits d’hygiène et de puériculture,
- les produits d’éveil et de loisirs,
- les livres et les fournitures scolaires,
- les équipements de conservation et de cuisson des aliments.
4. Des séances de psy remboursées par la Sécu.
Voilà une belle avancée pour la santé mentale, sujet trop longtemps resté tabou. Désormais, l’Assurance maladie pourra vous rembourser jusqu’à 8 séances chez le psychologue par an… À condition qu’elles soient prescrites par un médecin.
La première séance sera prise en charge à hauteur de 40 € ; les sept suivantes le seront à hauteur de 30 €. Par ailleurs, en 2022, une enveloppe de 80 millions d'euros sera dédiée à la santé mentale. Une évolution qui fait du bien au moral.
(La santé mentale compte)
5. Fin des emballages plastiques autour de certains fruits et légumes.
C’est le genre de truc qui vous a sans doute déjà fait halluciner dans un supermarché : des oranges conditionnées dans des emballages en cellophanes individuels ou des fruits dans des sachets ou barquettes en plastique.
Depuis le 1er janvier 2022, ce type d’aberration, c’est plus ou moins terminé ! Les fruits et légumes qui seront désormais « plastic free » sur vos étals (dès lors qu’ils sont vendus en lot de moins de 1,5 kilos) sont :
- les poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre, carottes, tomates rondes, oignons, navets, choux, choux-fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines,
- et les pommes, poires, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion et kakis.
La liste des fruits et légumes concernés va petit à petit s'agrandir jusqu’en 2026. Une très bonne nouvelle pour la planète quand on sait qu’en France, près de la moitié de la consommation de matières plastiques sert à fabriquer des emballages.
6. Le début de la fin pour le broyage des poussins mâles.
A priori, il faut manquer de beaucoup d’empathie pour être OK avec la technique extrêmement cruelle du broyage de poussins… On vous explique : la filière des œufs a besoin de poules pour pondre (logique). Or une poule donne aussi bien naissance à des femelles qu’à des mâles.
Jusqu’ici, les poussins mâles (inutiles à la production d’œufs et qui ne grossissent pas assez vite pour intéresser la filière du « poulet de chair »), étaient très souvent broyés ou gazés. En Hexagone, chaque année, ils sont environ 50 millions à être ainsi sacrifiés (c’est plus d'un poussin par seconde).
Un décret du ministère de l’Agriculture est en instance de signature, pour éliminer progressivement cette pratique barbare. L’interdiction deviendra complète au 1er janvier 2023 faisant de la France, juste après l’Allemagne, le deuxième pays au monde à mettre fin au broyage de poussins mâles. Cocorico !
7. La contraception gratuite pour les femmes jusqu’à 25 ans.
Last but not least : depuis le 1er janvier, l'Assurance maladie prend intégralement en charge certains moyens de contraception. Jusqu’ici réservée aux mineures de 15 à 18 ans, la gratuité de certains contraceptifs pour femmes s’étend désormais aux personnes jusqu’à 25 ans. Elle concerne les pilules de première et deuxième génération, les implants hormonaux et les stérilets (DIU) qu’ils soient hormonaux ou en cuivre.
Au-delà de 25 ans, ces mêmes moyens de contraception, délivrés sur ordonnance, resteront quant à eux remboursés à hauteur de 65% par la Sécurité sociale. Allez, on se dit "Bonne année" encore une fois ? (Et on y croit vraiment cette fois.)