Cinema For Change : le retour du festival qui éveille les consciences

Le festival Cinema For Change revient pour sa 11e édition du 5 au 10 avril 2022, l’occasion de découvrir une sélection d’œuvres documentaires ou de fiction qui sensibilisent le public aux enjeux sociaux et écologiques actuels.
  • Mêler cinéma et engagement, c’est tout l’objectif du festival Cinema For Change, anciennement Le Temps Presse. Dix longs-métrages seront projetés entre le Grand Rex et le Pathé Opéra, ainsi que dans quelques cinémas en région, du mardi 5 au dimanche 10 avril.

    Cette onzième édition aura également une partie en ligne : plusieurs films seront diffusés sur Cuult, les courts-métrages en compétition seront disponibles gratuitement sur YouTube et Dailymotion et des ciné-débats seront publiés au cours de la semaine. 

    « Divertir tout en éveillant les consciences sur les enjeux auxquels notre planète doit faire face aujourd’hui, et nous permettre de réfléchir ensemble à un futur qui donne envie. »

    Cinéma et développement durable

    À l’origine de ce festival engagé : le film 8, sorti en 2009. Ce long-métrage se compose de huit séquences qui traitent chacune d’un des huit Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) de l’ONU. Ces courts-métrages sont réalisés par huit réalisateurs et réalisatrices du monde entier, comme Gaspar Noé, Jane Campion ou encore Wim Wenders.

    Après l’engouement généré par ce film (plus de 2 500 000 vues ont été enregistrées en moins de deux mois après sa publication en 2010), l’aventure a continué sous la forme d’un festival, avec pour objectif de mettre en avant des jeunes réalisateurs et réalisatrices participant au cinéma dit responsable, « un cinéma ayant une portée citoyenne et un engagement social, environnemental et humain ».

    En parallèle, Cinema For Change a aussi pour ambition de sensibiliser le grand public aux Objectifs de Développement Durable. Ces 17 ODD ont été définis dans le but « d’éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous ». Les œuvres à l’affiche de ce festival « humain et inspirant » mettent en lumière une ou plusieurs de ces questions pour témoigner des urgences que nous traversons et pour nous pousser à « réfléchir ensemble à un futur qui donne envie ».

    Entre fictions et documentaires

    À l’affiche de cet événement citoyen et engagé, une sélection de courts et longs-métrages entre documentaires et fictions. La cérémonie d’ouverture se déroulera le mardi 5 avril à 19h avec la diffusion en avant-première de Allons enfants réalisé par Thierry Demaizière et Alban Teurlai. Ce film raconte l’histoire d’un lycée parisien qui « tente un pari fou : intégrer des élèves de quartiers populaires et briser la spirale de l'échec scolaire grâce à la danse Hip Hop ». Également en compétition : En corps de Cédric Klapisch, À l’ombre des filles d’Étienne Comar ou Ténor de Claude Zidi Jr.

    Côté documentaires, on retrouve Bigger than us de Flore Vasseur et Animal de Cyril Dion qui seront projetés respectivement le jeudi 7 et le vendredi 8 au Grand Rex. Dans le premier, on découvre sept jeunes activistes à travers le monde qui agissent pour protéger la planète. Dans le second, le réalisateur cherche à replacer « l’homme au cœur du monde animal ». On y suit Bella et Vipulan, deux adolescent.e.s qui vont comprendre au fil de leur voyage « que nous sommes profondément liés à toutes les autres espèces. Et qu’en les sauvant, nous nous sauverons aussi ».

    C’est Les folies fermières de Jean-Pierre Améris qui marquera la cérémonie de clôture du festival. Cette comédie, c'est l'histoire de David, un jeune paysan du Cantal qui, pour sauver son exploitation de la faillite, va monter un cabaret à la ferme. Un récit adapté de la vie de David Caumette, un éleveur à Garrigues dans le Tarn.

    Pour en savoir plus sur la programmation, c’est par ici

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