low-tech lab mexique

Ils ont vécu 4 mois avec des Low-Tech dans le désert (et ils s'en sont sortis)

Corentin de Chatelperron et Caroline Pultz ont vécu pendant quatre mois dans la chaleur écrasante du désert mexicain au sein de ce qu’ils ont baptisé leur « biosphère ». L’objectif : vivre uniquement avec des technologies low-tech afin de tester un mode de vie 100% écologique et viable. Alimentation, chauffage, énergie : on vous en dit plus sur ce projet du futur.
  • Quatre ans après une première expérience en solitaire en Thaïlande, Corentin de Chatelperron et sa collègue du Low-Tech Lab Caroline Pultz, ont choisi le désert mexicain comme terrain d'essai pour une nouvelle phase de leur projet de “Biosphère” : un écosystème où différentes technologies durables interagissent pour assurer tous les besoins primaires d’un être humain. 

    Les deux ingénieurs français ont ainsi utilisé pendant plusieurs mois une combinaison de technologies Low-Tech pour permettre la production d'eau, d'énergie et de nourriture, adaptée à la vie humaine dans des conditions arides. Ils étaient suivis à distance par une équipe de chercheurs de l’Université de Caen afin de s’assurer qu’ils restaient en bonne santé. Une expérience réussie qui démontre qu’il est possible de vivre correctement avec une empreinte environnementale réduite. 

    Leur “biosphère” comprenait donc un système d'hydroponie pour faire pousser des légumes hors sol, un four solaire, une petite éolienne reliée à un moteur d'imprimante, un bassin de spiruline ou encore un désalinisateur solaire entre la mer et le désert pour récolter de l'eau douce. 

    Vivre avec seulement 27 litres d’eau par jour 

    L’expérience a prouvé que seulement 27 litres d'eau par jour étaient nécessaires pour l'hygiène et la cuisine pour deux personnes, par rapport aux 96 litres par jour et par personne utilisés en Belgique, par exemple. 

    Ces expériences dans le désert mexicain ne sont pas seulement des tests isolés mais représentent un pas concret vers un avenir où des modes de vie respectueux de l'environnement pourraient être la norme, soulignant ainsi l'importance de repenser nos besoins en énergie, en eau et en alimentation.

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