

Grâce aux confinements, les sex toys sortent enfin de leur trou
Jusqu’ici, on cherchait le plaisir. Aujourd’hui, on les utilise pour découvrir son corps ou celui de l'autre, et mieux vivre sa vie sexuelle. Bref, s’épanouir tout simplement. Et depuis mars 2020, étrangement, toute la France s’y met.
2021 M03 24
Y'a pas que la TV pendant les confinements... Un sondage IFOP observe qu’en 2020, un tiers des Français de plus de 18 ans ont utilisé un sextoy. Il y a 3 ans, ils n’étaient qu’un quart à le reconnaître. Encore plus fort : toutes tranches d’âges cumulées, 51 % des Français se sont déjà servis de l'un de ces accessoires. D’où vient cette soudaine passion pour les joujoux ? Simplement du fait que les « toys » ont gagné du terrain et ont pris en compte les besoins de chacune et chacun. La masturbation féminine n’est plus un tabou, pas plus que les sex toys. Ils ne se limitent plus à « faire du bien » et encore moins à « remplacer », ils veulent vous aider à vous SENTIR bien. Comment ? En supprimant toutes les barrières et préjugés qui vous empêchent de vraiment vous épanouir.
Plutôt que de vous renvoyer vers un catalogue de toute l’artillerie disponible pour atomiser vos complexes, on vous donne 5 (trop bonnes) raisons de vous y mettre.
💌 A l’occasion de la #SaintValentin, @IfopOpinion pour @PassageDuDesir_ a mesuré l’engouement des Français(es) pour les sextoys durant ces périodes de confinements et de couvre-feux successifs
— Ifop Opinion (@IfopOpinion) February 11, 2021
📌 Une #étude réalisée par @francois_kraushttps://t.co/lUtCWq6gAl
1. Pour partager le plaisir
L’étude IFOP est claire, 46 % des sextoy s’utilisent… en couple. Après avoir longtemps craint cette concurrence sous la couette, les hommes acceptent l’arrivée des joujoux dans la chambre à coucher. Que ce soit pour accroître le bonheur de madame ou être sujet à ses jeux à elle, l’usage des sextoys participe d’un épanouissement du couple parce qu’il inclut votre partenaire et ses envies dans votre plaisir. Citons par exemple l’anneau vibrant, installé à la base du pénis et surplombé d’une « tête » qui caressera mademoiselle ; une façon de cumuler pénétration et stimulation clitoridienne donc. Même générosité avec les gaines stimulantes, sorte d’armures souples qu’on enfile sur le pénis pour ajouter une texture et du plaisir. Le moment aussi d’évoquer les sextoy commandés à distance, par essence fait pour remettre son plaisir entre les mains de quelqu’un d’autre.

2. Pour repousser ses limites
Un bandeau pour ne plus voir, des menottes pour ne plus toucher… la panoplie est déjà large pour challenger vos sens et renouveler les sensations sans avoir à ouvrir la boîte à outils. Mais quand même, on peut vouloir explorer des terres inconnues. Vous pensez sans doute à des jouets plus gros, ou des « œufs » aux vibrations plus dingues ? Ce serait oublier que l’épiderme est votre première zone érogène. Il existe de jolis « galets » dont la texture rappelle une peau moelleuse pour frissonner en se massant poitrine, dos, cuisses... Ce format savonnette est nickel pour redécouvrir le « humping », le plaisir de se frotter, seule à califourchon ou pour faire plaisir à son amoureuse. On peut aussi vouloir emmener son plaisir avec soi… n’importe où. Vibration ou électrostimulation sont déclenchées par une appli smartphone, loin de votre culotte, et personne ne le sait. Quant à vous messieurs, pour réaliser que tout ne tourne pas autour de votre verge, allez fouiller du côté des stimulateurs prostatiques. Vous aurez les mains libres pour tenir le galet.
3. Pour SE découvrir
Les zones érogènes sont bien plus nombreuses que ce que vous imaginez… Encore plus que ce que la pornographie veut (et peut) montrer. Un sextoy, c’est un ticket pour partir explorer, se tester et comprendre comment on est fait. Quelle position file le meilleur frisson ? Plutôt vibration ou va-et-vient ? Et mon cucul, c’est du poulet ? Pour une sexualité réussie, il faut se connaître soi-même. Il existe des boxs « découverte » avec un modèle de chaque type (vibrant, pénétrant, double, télécommandé…). Rien de mieux que d’essayer et apprendre à s’aimer comme on est.
4. Pour se soigner
Pensez plus large : avant le vagin, plus large que la vulve et au-delà du clitoris, il y a le périnée, clef de voûte du plaisir. Pour le remettre en forme ou le rééduquer après l’accouchement ou certaines opération, on peut s’en remettre aux boules de geisha. Zéro électronique, le poids variable agit sur leur maintien vous forçant à contracter. Chocs, tremblements et roulements sont autant de sensations à apprécier et développer pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui. Les sexologues considèrent aussi qu’en vieillissant, le niveau d’œstrogène chute, ce qui insensibilise (un peu) le clitoris. Plutôt que de baisser les bras, employez les grands moyens pour garder votre orgasme. Le Womanizer, le plus vendu des « aspirateur à clitoris » – qui n’aspire rien rassurez-vous, il excite par mouvement d’air – propose une dizaine de modes de stimulations d’intensité variable.
5. Pour jouir pardi !
Même confiné.e on a le droit de prendre son pied et les possibilités sont infinies : les gels orgasmiques vont rendre la zone frottée plus sensible, ajoutant une sensation de chaud, de froid, des frissons… bref, faciliter l’afflux sanguin. On peut rappeler l’avantage du cockring pour faire durer le plaisir en retardant l’éjaculation. Oubliez la brosse à cheveux, optez pour un magic wand, manche à large tête arrondie et flexible pour stimuler toute la vulve et non plus seulement le clitoris. Enfin, on ne le redira jamais assez, le meilleur moyen de multiplier son plaisir, c’est de le partager. La masturbation n’est plus un jeu solo : une vaginette à la main, vous allez redécouvrir votre copain. Si vous hésitez encore, dites vous qu’à la question « pourquoi utilisez vous un sextoy ? » ceux qui ont répondu « parce que cela accroit le plaisir » sont 69 %. Un tel chiffre, ça ne s’invente pas.