Au cœur de la seule "salle de shoot" à Paris : déconstruire les idées reçues sur la crise du crack

Derrière cette appellation en trompe-l’œil, « salle de shoot », un dispositif encore en phase d’expérimentation qui agrège de nombreuses idées reçues : les salles de consommation à moindre risque (SCMR). Il en existe deux en France, dont une dans le 10ème arrondissement de Paris. Elles accueillent des consommateurs, précaires pour la plupart, de drogues et de médicaments et répondent à deux objectifs principaux : favoriser la réduction des risques et diminuer les problèmes causés par les scènes de consommation ouverte sur la tranquillité publique. Sous le feu des critiques, car accusées d’encourager la consommation de drogues, les SCMR n’échappent pas à la polémique actuelle liée à la consommation de crack en Île-de-France. C’est donc pour mieux comprendre leur rôle et leur fonctionnement que nous avons accompagné une visite de l’unique SCMR parisienne, destinée à des riverains du quartier.
  • Cette visite a été organisée par le collectif Mieux agir contre le crack, dont vous pourrez retrouver toutes les informations ici.

    L'association Gaïa-Paris, issue des projets innovants et miltants de Médecins du Monde dans le domaine de la réduction des risques et des dommages liés à l'usage de drogues, est le gestionnaire de la SCMR. Vous pourrez retrouver toutes les informations les concernant ici.

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