Bientôt la (vraie) fin des tickets de caisse : qu'est-ce qui va changer au 1er avril ?

En 2023, de nouvelles dispositions de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (loi AGEC, 2020) vont entrer en vigueur. Ça a été le cas, en janvier, de la fin de la vaisselle jetable dans les fast-food, par exemple. Et à partir du 1er avril, ce sera le cas de la disparition du très célèbre ticket de caisse dans les magasins. 

Qu’est-ce qui va réellement changer ? 

Concrètement, à partir du 1er avril 2023, le ticket de caisse ne sera plus imprimé de façon automatique lors de l’achat d’un produit, et ce dans toutes les enseignes de distribution. Les consommateurs repartiront donc sans leur preuve d’achat comme c’était le cas avant. Du coup, fini le matelas de tickets qui s’accumulent dans nos portefeuilles, sacs et poches de pantalons. 

Mais attention, cela ne signifie pas pour autant qu’on ne pourra plus jamais obtenir de ticket de caisse. Juste, son impression ne sera pas automatique. 

Comment obtenir un ticket de caisse à l’avenir ? 

Pour celles et ceux qui en ont besoin, par exemple pour les justificatifs d’achats professionnels, il sera toujours possible d’obtenir le fameux ticket de caisse. 

En fait, il y a trois possibilités qui s’offriront à nous : 

- repartir sans ticket de caisse

- repartir avec un ticket papier : mais il faudra le réclamer lors du passage en caisse. Une option qui est d’ailleurs déjà proposée par certaines enseignes depuis le début de l’année. 

- obtenir un ticket en version dématérialisée, qui sera envoyé par email, ou par sms voire par QR-code. Il faudra cependant accepter de donner au magasin son adresse mail ou son numéro de téléphone, ce qui pourra en rebuter certains. 

Pourquoi cette mesure ? 

C’est une mesure qui a été prise pour des raisons environnementales et sanitaires. Environnementales car cela permet de mettre un terme à un gaspillage inutile de ressources en papier (environ 100 000 rouleaux de tickets de caisse chaque année en France) ; mais aussi sanitaires puisque cela permet aussi de réduire l’utilisation du bisphénol A, un composé chimique présent sur les tickets de caisse et qui est reconnu comme un perturbateur endocrinien.