2022 M03 16
Acupuncture : Cette pratique fait partie des méthodes de soins de la médecine traditionnelle chinoise. Elle consiste à enfoncer de petites aiguilles dans la peau, plus ou moins profondément, sur certains des 366 points recensés par la pratique. Ces points se situent le long de méridiens qui représentent les douze voies de circulation de l'énergie dans le corps. Elle est utilisée pour traiter des maux allant des migraines au stress, en passant par les douleurs liées à une grossesse ou les tendinites.
Aromathérapie : À l'aide de composés aromatiques présents dans certaines plantes, utilisées sous forme d'huiles essentielles, l'aromathérapie permet de prévenir ou soulager certains maux.
Les huiles essentielles sont censées renforcer et stimuler les systèmes de défense naturelle de l'organisme. En application externe, elles peuvent aussi intervenir sur certaines douleurs, comme les crampes menstruelles.
Auriculothérapie : Cette pratique est un dérivé de l'acupuncture. Elle se focalise sur les points présents dans l'oreille, considérant cet organe comme une représentation de l'entièreté du corps. On la dit efficace pour aider les fumeurs à arrêter. Elle serait également indiquée pour traiter les douleurs comme l'arthrose, les lumbagos et sciatiques ou encore les migraines.
Chiropraxie : Selon l'association française de chiropraxie, il s'agit là d'une « médecine manuelle de référence pour les soins du dos et des articulations ». Préventive autant que curative, la chiropraxie se base sur les relations entre la colonne vertébrale, le système nerveux et certains troubles de la santé. Elle agirait entre autres sur le sommeil, la digestion ou encore les performances sportives.
Etiopathie : Cette pratique, proche de l'ostéopathie et de la chiropraxie, est « une méthode nouvelle d'analyse des pathologies ». Son nom vient du grec « aïtia », la cause et « pathos », la souffrance. L'objectif de cette médecine alternative est de déterminer, à l'aide du toucher, la cause des douleurs, plutôt que simplement en traiter les effets. Il serait recommandé de consulter un.e étiopathe pour soigner des douleurs, notamment vertébrales, chroniques ou durant une grossesse.
Florithérapie : Cette approche thérapeutique est basée sur l'utilisation des Fleurs de Bach ®, « élixirs floraux contemporains ». Médecin et homéopathe anglais, Dr Edward Bach crée, entre 1928 et 1935, 38 remèdes à base d'essence de fleurs. À consommer par voie orale (ce sont des gouttes), ces remèdes naturels aideraient à cultiver le bien-être physique en équilibrant le bien-être émotionnel. Pour ça, le médecin a identifié sept grands maux à traiter : les peurs, les doutes, le manque d'intérêt, la solitude, l'émotivité, la tristesse et les relations difficiles.
Hypnose : « Elle permet, par un jeu attentionnel impliquant l’imaginaire des patients, de revisiter la réalité et la façon dont le patient la perçoit. (la douleur, Ndr) », peut-on lire sur le site www.hypnose.fr. Elle peut aider à gérer les troubles anxieux, à se débarrasser d'une dépendance ou à soigner des troubles alimentaires.
Homéopathie : Cette méthode thérapeutique repose sur les principes de similitude, d'individualisation et d'infinitésimalité. Elle consiste en « l'administration, à des doses très faibles ou infinitésimales, de substances susceptibles de provoquer, à des concentrations différentes, chez l’homme en bonne santé, des manifestations semblables aux symptômes présentés par le malade. » Elle serait très efficace pour soigner les troubles ORL, les rhumes ou angines, les allergies, les règles douloureuses…
Iridologie : Cette médecine douce consiste à étudier l'iris de l'œil, c'est-à-dire sa partie colorée. Les iridologues considèrent qu'à chaque secteur de l'iris correspond un organe du corps humain. Elle est souvent utilisée par les homéopathes et naturopathes pour déterminer le profil d'un individu. L’analyse détaillée de l’iris permettrait de révéler les prédispositions de chacun.e à certaines maladies.
Kinésiologie : Également appelée « cinésiologie », cette « technique de rééquilibrage psycho-corporelle » étudie la dynamique des mouvements et postures du corps d'un point de vue biomécanique, articulaire et musculaire. Suite à un test musculaire, le praticien est censé pouvoir « identifier les situations stressantes et "déprogrammer" les réactions automatiques du corps de la personne qui consulte. »
Médecine ayurvédique : Originaire d'Inde, l'Ayurvéda (« science de la vie » en sanskrit) est considérée comme la plus ancienne médecine holistique du monde. Elle a été créée par des sages indiens, les Rishis, il y a plus de 5000 ans. En cure ou en routine, elle est supposée ressourcer votre âme et vous aider à retrouver l'équilibre sur le plan émotionnel et physique.
Litothérapie : Se soigner grâce aux propriétés et aux « vibrations positives » des pierres et des cristaux… Voilà en quoi consiste la lithothérapie. Cette approche holistique repose sur l'influence qu'auraient les énergies de certains minéraux sur nos propres énergies. Chaque pierre a des vertus qui lui sont propres et chaque individu aurait une « pierre de naissance » qui lui correspond particulièrement.
Mésothérapie : Mise au point en 1952 par le médecin français Michel Pistor, cette médecine non-conventionnelle consiste à injecter de faibles doses de médicaments ou d'autres produits, dans la peau. Grâce à une « action anti-inflammatoire, défibrosante et cicatrisante », elle permettrait d'accélérer la guérison, notamment des cicatrices, et de soulager l'arthrose. Bénélophobiques (personne qui a peur des aiguilles) abstenez-vous, une séance peut comporter plusieurs centaines d'injections...
Naturopathie : Avant tout préventive, cette médecine vise à rétablir les capacités d'autoguérison innées du corps humain. Elle s'appuie sur une appréhension de la personne dans sa globalité pour traiter des troubles comme les maux de ventre, l'insomnie, les addictions ou les phobies; la où le naturopathe dispense principalement des conseils sur l'hygiène de vie et l'alimentation.
Oligothérapie : L'objectif de cette pratique est de corriger un dérèglement du métabolisme à l'aide de petites quantités d'oligo-éléments (à prendre sous forme de compléments alimentaires). Sont considérés comme des oligoéléments essentiels à notre bien-être : le chrome, le fer, le fluor, l'iode, le cobalt, le cuivre, le manganèse, le molybdène, le nickel, le sélénium, le vanadium, le zinc et l'étain. L'oligothérapeute peut vous aider, en cas carence, à choisir la cure qui vous correspond le mieux.
Ostéopathie : C'est sans doute l'une des médecines douces les plus connues et pratiquées en France (avec l'homéopathie). Cette médecine manuelle a une approche globale du corps et tend à traiter la source du problème, plutôt que le problème lui-même. Selon le syndicat des ostéopathes, elle peut aider à atténuer des troubles du système nerveux (stress, fatigue, sciatique), du système musculo-squelettique (raideurs, douleurs musculaires aiguës et chroniques), mais aussi des systèmes digestif et génito-urinaire (règles douloureuses, incontinence, syndrome du côlon irritable). Elle peut également aider pour des problèmes ORL (otite ou sinusite à répétition) ou vasculaires (migraines, troubles de la circulation...).
Phytothérapie : Aujourd'hui, il existe une distinction entre deux concepts relatifs à cette médecine : la phytothérapie traditionnelle et la phytothérapie moderne ou « médicale ». Cette dernière utilise des méthodes d'extraction modernes de certains principes actifs des plantes médicinales, à consommer ensuite en tisane, gélules, poudre… Par exemple, le curcuma (dont l'OMS a reconnu les bienfaits) est recommandé en cas de digestion difficile. En France, la vente de produit de phytothérapie est soumise à la législation des compléments alimentaires.
Réflexologie : On la connait surtout plantaire, mais elle est aussi palmaire… La réflexologie a pour but de soulager, à l'aide de massages des pieds ou des mains, la tension et le stress, souvent à l'origine de dysfonctionnements psychiques et physiques. En stimulant certains points du corps (un peu comme l'acupuncture), cette médecine douce peut aider à activer le système lymphatique, à décontracter les muscles, à améliorer la circulation sanguine et à harmoniser les fonctions vitales.
Reiki : Méthode holistique d'origine japonaise, le Reiki repose sur des soins dits « énergétiques » attribués par imposition des mains. Son nom veut dire « énergie de l'esprit » en japonais. Dans cette médecine douce, tout dépend des champs vibratoires. Le Reiki permettrait de dissiper les nœuds énergétiques à l’origine de maux comme les insomnies, la fatigue émotionnelle, l'anxiété…
Shiatsu : Également basée sur les énergies et originaire du japon, le shiatsu est une autre thérapie manuelle. Technique de massage qui vise à rétablir l'équilibre énergétique, elle s'inspire de la médecine traditionnelle chinoise. Le shiatsu aiderait à soulager les douleurs types lombaires ou les douleurs menstruelles…
Somatopathie : Parfois, on dit que le corps « somatise », c'est-à-dire qu'il transforme un traumatisme psychique en souffrance physique. La somatopathie, pratique créée par l'ostéopathe Maurice-Raymond Poyet, s'attarde donc sur vos « lésions somatiques ». Cette thérapie manuelle douce peut vous aider à dépasser un événement douloureux. Elle serait également capable de soulager les douleurs chroniques, musculaires, articulaires ou organiques, ainsi que les chocs sportifs ou chirurgicaux et les troubles liés à la maternité.
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— Ecole Frédéric Louvet (@lemaupertus) April 18, 2019
Sophrologie : En grec ancien, le terme sophrologie signifie « étude de l'harmonisation de la conscience ». Selon la chambre syndicale de la sophrologie, il s'agit d'une « méthode exclusivement verbale et non-tactile » qui emploie un ensemble de techniques pour agir à la fois sur le corps et sur le mental. Avec des exercices de la respiration, de visualisation et de décontraction musculaire, le ou la sophrologue permet « d’acquérir une meilleure connaissance de soi et d’affronter les défis du quotidien avec sérénité. » Elle est recommandée pour apprendre à gérer son stress, guérir d'une phobie ou d'une addiction.
Actuellement l’Ordre des médecins reconnaît quatre types de médecines alternatives et complémentaires : l’acupuncture, l’homéopathie, la mésothérapie et l’ostéopathie. Mais en 2020, l’OMS déclarait soutenir « une médecine traditionnelle reposant sur des éléments scientifiques probants » et a admis que « la médecine traditionnelle, complémentaire et alternative recèle de nombreux bienfaits ».
Attention : les médecines douces sont à faire en complémentarités de soins conventionnels et reconnus. Demandez toujours conseil à votre médecin traitant ou à votre pharmacien.ne avant de vous diriger vers l'une de ces thérapies. Les formations étant variées, non reconnues (et même pas obligatoires pour certaines pratiques), le bouche-à-oreille reste le meilleur moyen de trouver le praticien ou la praticienne qu'il vous faut.
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