2020 M11 11
Changer les règles
Cette année, on compte plus d’une dizaine de marques de culottes qui se lancent dans l’aventure menstruelle. Pourquoi ? Les études se multiplient sur la toxicité des tampons et des serviettes hygiéniques, avec du coton non biologique, la présence de pesticides et produits chimiques dangereux pour les femmes. S’ajoutent des traces de plastique, potentiel perturbateur endocrinien, le coût de ces protections indispensables chaque mois et leur impact écologique catastrophique. En résumé, ne pas avoir le choix de se protéger correctement et ne pas mettre en danger sa santé pendant ses règles, c’était notre situation avant l’arrivée des culottes menstruelles.
Comment ça marche ?
La culotte de règle fonctionne simplement : c’est un sous-vêtement discret comme une culotte classique, avec une protection (la partie technique), ultra-absorbante, imperméable, anti-odeurs et réutilisable plusieurs années après de simples lavages en machine ou à la main. La plupart des marques qui se sont lancées, Fempo, Rejeanne, Modibodi, Moodz ou encore la culotte parisienne, une marque vendue en exclusivité chez Naturalia (pour ne citer qu’elles) connaissent toutes un fort succès. Jusqu’à 12 heures de protection sans prendre de risque pour sa santé et l’environnement… Après la cup, c’est la culotte qui vient bouleverser les règles.
L’engagement par ses sous-vêtements
Acheter une culotte de règle, c’est investir pour des projets made in France, souvent biologiques et éthiques. Même si acheter ses culottes menstruelles a un coût, c’est un investissement rentable sur le long terme. Non seulement le concept est un tsunami dans l’intimité des femmes, mais en plus, c’est un pari culotté pour changer nos habitudes de protection. Exit le tampon, on pense confort et on fonce mettre une culotte.