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Aux Eydieux, dans le Puy-de-Dôme, Marie-Claire Mercier propose depuis 15 ans ses chambres d’hôtes rebaptisées suites de campagne à des touristes en quête de sens qui ne veulent plus passer de vacances polluantes. « De faire des hébergements écolos était une évidence pour nous. C’est notre façon de vivre. » indique-t-elle. Par exemple, le toit de ses bâtiments est isolé avec de la laine de mouton. La chaufferie fonctionne à partir de bois déchiqueté. Pour offrir de bons produits bio à ses petits déjeuners, Marie-Claire s’approvisionne exclusivement chez de petits producteurs locaux.
« Le remerciement de cette activité, c’est le contentement de nos hôtes. Ma clientèle, essentiellement constituée de trentenaire est très sensible à la question de l’écologie. » poursuit-elle. Pourtant, Marie-Claire confie qu’il n’est pas aisé de faire se rencontrer les hébergeurs green et les vacanciers écoresponsables.
Les plateformes classiques de réservation n’ont pas d’offre orientée développement durable. Et la tâche n'est pas simple pour le voyageur soucieux de son impact écologique d’y voir clair entre les myriades de critères des labels verts.
Les vacances écolos ont le vent en poupe
Toutefois, le besoin de vacances à activité non polluante n’aurait jamais été aussi prégnant. Selon l’Etude Europ Assistance 2019, presque 40% des français seraient intéressés par la dimension écoresponsable de leurs futurs voyages. Une tendance de fond !
Heureusement, des plateformes vertes de réservation commencent à éclore comme les coquelicots dans les champs sans pesticide. C’est le cas de GreenTrip, une startup qui s’enorgueillit de proposer aussi bien de séjourner dans des hôtels spa en pleine ville que dans des écolodges nichées en haut d’une montagne pourvu que l’hébergeur s’inscrive dans une démarche écologique. Dans la même veine, We Go GreenR vous accompagne dans le choix de vos séjours écolo, en vous aidant à sélectionner hébergement et activité écopositives.
Alors, quand Marie-Claire Mercier -qui met un point d’honneur à ne pas apparaître sur les plateformes classiques- a été démarchée par la jeune équipe, elle n’a pas hésité longtemps : « Je gagne en visibilité durable sur la Toile et ce qui est intéressant, c’est que GreenTrip procède à une mise en relation constructive entre les voyageurs et les hébergeurs »
La Green Charte de GreenTrip et le GreenScore de We Go GreenR
Et ce go-between positif tient en deux mots : Green Charte ! La plateforme GrenTrip s’est inspirée des écolabels comme la Clef Verte ou l’Écolabel Européen en les simplifiant au maximum. Pour évaluer l'impact écologique d'un hébergement, soixante critères ont été regroupés dans sept catégories : alimentation, transport, matériaux du bâtiment, gestion de l’énergie, gestion de l’eau, gestion des déchets, communication.
Sur un mode déclaratif, l’hébergeur n’a plus qu’à cocher des cases pour déterminer son niveau d’engagement écologique. S’il ne valide que dix critères -il y a un début à tout-, il se voit attribué le Niveau Apprenti. Celui qui en valide 50% est qualifié de Responsable. 70%, c’est le Niveau Ecolo et celui qui obtient le Graal avec 90% des critères validés peut se vanter d’être Superécolo.
Pour mesurer et qualifier l’engagement éco-responsable des hébergements présents sur leur site, le GreenScore de We Go GreenR, est calculé selon les mêmes critères : en fonction de la gestion de l'eau et de l'énergie, la réduction des déchets, les actions éco-responsables, l'alimentation ou encore la mobilité. À vous de décider quel sera votre éco-lieu préféré.
« Notre vocation, c’est aussi d’apporter une alternative aux hébergeurs indépendants qui font des efforts mais qui n’ont pas les moyens financiers de s’acheter un label vert officiel. Et pour le voyageur, c’est qu’il puisse se repérer hyper facilement sur la maturité écologique de l’hébergement. »
explique Nolwenn Sill, la jeune patronne de GreenTrip.
Une autre spécificité de ces green plateforme est de démocratiser l’accès aux villégiatures écoresponsables, c'est à dire mettre en avant les hébergements soit à proximité du domicile des voyageurs soit accessibles en transports vertueux type train ou bus.
Un principe que Marie-Claire Mercier, l’hébergeuse auvergnate adore ! Pour encore améliorer le bilan carbone de ses voyageurs, elle avait justement l’intention de proposer à ses hôtes qui réserveraient sur GreenTrip d’aller les chercher à la gare. Sur place, elle compte prêter sa voiture. Le cas échéant, les plus courageux - la région est montagneuse - pourront louer un vélo à 2 kilomètres des Eydieux seulement. Précision utile : les bicyclettes à disposition offrent toutes une assistance électrique !