2021 M02 22
Au diable les serviettes non-biodégradables, les tampons gavés de produits de synthèse et toutes les protections hygiéniques destructrices de l'environnement ! Avec 37 années de règles mensuelles en moyenne par femme, le nombre de protections utilisées est vertigineux. Heureusement, certaines protections sont plus écolos que d’autres. En choisissant celle qui va bien et le choix est de plus en plus vaste, la transition écologique passe aussi par la culotte des femmes.
La cup ou la coupe menstruelle, la nouvelle star
La protection qui rencontre aujourd’hui le plus vif succès auprès des jeunes, c’est sans conteste, la cup ou la coupe menstruelle en français. Le must have en silicone de la protection écoresponsable se place à l’intérieur du vagin pour récolter les menstrues. Après utilisation, il suffit de la stériliser avant de la réinsérer. Toutes les marques du secteur de l’hygiène intime féminine ou presque propose des modèles spécifiques. Ainsi Week'Up, revendique son statut de seule coupe menstruelle pliable et française ! Livrée dans une boite imprimée en 3D dans ses ateliers, elle assure une protection sans fuite jusqu'à 12h. Même garantie pour So'Cup une autre marque made in France.
Le grand retour de la culotte menstruelle lavable
Consciente de la nécessité de proposer des alternatives, la majorité des marques propose des protections plus classiques comme la serviette hygiénique mais avec un cahier des charges bio toujours respecté. Et dans le domaine, elles rivalisent de créativité et d’innovation. Gina propose des culottes en coton 100% bio, Aglaé Lingerie revendique une absorption super +, sans nanoparticules (traduction : sans produits chimiques) pour ses produits.
De son côté, Thinx affirme que ses culottes peuvent se porter plusieurs heures sans aucune sensation d’humidité grâce à une succession de couches de tissus imperméables et respirants. Sur le même principe, les protections lavables Plim sont composées de plusieurs couches de tissu et de coutures spéciales pour éviter les fuites. Garanties elles aussi sans métaux lourds, ces protections, déclinées en 7 tailles et 60 motifs, se fixent à la culotte grâce des boutons pression. Une fois utilisées, elles se replient sur elles-mêmes et se glissent discrètement dans le sac à main. La marque Fempo, quant à elle, mise sur une culotte ultra fine de moins de 2mm d'épaisseur. Précision importante : contrairement aux serviettes hygiéniques classiques, il n'y aurait pas d'odeurs quand on les utilise, selon les utilisatrices.
Lavable à la main, puis en machine, la culotte à l’ancienne est donc un moyen efficace de passer au zéro déchet dans sa salle de bain.
Le tampon hygiénique fait aussi sa transition écologique
Même combat pour les tampons : ils ne sont désormais plus jetables. Confectionnés en coton bio, les tampons lavables de la marque Imse Vimse, par exemple, accompagnent les femmes pendant leurs règles. Fava aux produits réputés infaillibles a poussé l’écoresponsabilité jusqu’à concevoir des emballages biodégradables. "Juste et Honnête", c’est le crédo de Jho, une marque 100% coton bio, elle aussi. Solidaire, elle redistribue ses produits à des femmes dans la précarité via Gynécologie sans frontières pour chaque boîte achetée. Enfin, fruit d’une collaboration entre une ingénieure et une designeuse, Dans ma culotte, une marque au nom sans ambiguïté propose -entre autres protections- des tampons bio et s'engage à dédramatiser le sujet des règles, encore bien trop tabou au sein de notre société.