Quelques pistes (vertes) pour skier écolo ou comment être un skieur écoresponsable

Pas question pour vous de sacrifier votre semaine de ski annuelle ? Pourtant vous savez que, tout cumulé, c’est une distraction qui a un impact non négligeable sur l’environnement…Alors pour skier plus écolo, voici quelques pistes (ou conseils) pour dévaler les pistes (vertes, bleues, rouges, noires).
  • Entre les autoroutes saturées pendant les vacances scolaires, la surexploitation de la montagne avec ses remontées mécaniques inesthétiques et les hébergements pléthoriques, les vacances au ski ne sont pas un modèle d’activité écologique. Pourtant les spatules vous démangent irrésistiblement quand arrive l’hiver, alors que faire ? Pour ne pas culpabiliser, commencez par mettre en application quelques conseils pratiques qui feront de vous un skieur écoresponsable.

    1. Prenez les transports en commun

    Skier écolo, ça commence quand vous claquez la porte de chez vous. Pour réduire de façon notable votre impact sur l’environnement, laissez donc votre voiture au garage et prenez le train ou le bus pour vous rendre dans votre station de ski préférée. Et sur place, il y très souvent des navettes et des funiculaires à profusion pour vos petits déplacements.

    2. Partez dans une station au label Flocon Vert

    Le label Flocon Vert garantit l’engagement durable des destinations touristiques de montagne. Les stations qui l’arborent se sont engagées à réduire leurs émissions de CO2 et l’impact de leur activité sur les ressources, de valoriser les productions locales, de préserver leurs espaces naturels et d’inciter ses visiteurs à adopter des attitudes écoresponsables.

    3. Mangez local

    Vous avez prévu une soirée raclette et une soirée fondue pour faire honneur à la région. C’est bien, mais ne vous ruez pas à la supérette de la station pour acheter le fromage…et le reste aussi, d’ailleurs. Privilégiez les producteurs locaux qui vendent directement -ou presque- leurs bons petits produits et créez un cercle vertueux. Vous ferez travailler la population de la région. Vous réduirez vos déchets en évitant d’acheter la bouffe surremballée des grandes marques de distribution. Et vous participerez à la réduction des émissions de gaz à effet de serre liée au transport de toutes ces marchandises industrielles.

    4. Ramassez tous vos déchets sans exception

    A la fin d’une pause bien méritée dans la blancheur immaculée de la neige au beau milieu de la montagne, il ne vous viendrait pas à l’esprit de laisser vos emballages plastiques de barres aux céréales. Mais quid du reste ? Naïvement, on aurait envie de laisser son trognon de pomme ou son quignon de pain au prétexte que c’est biodégradable ou que ça pourrait faire le bonheur d’un animal sauvage. Eh bien, non ! Ça peut le rendre malade ou pire, le tuer. Et de surcroit vos déchets organiques polluent l’eau de la montagne. Bref, prenez un petit sac pour tout récupérer.

    5. Pas de ski ou d’activité hors des zones balisées

    Tout d’abord, il est utile de rappeler que le ski hors piste est dangereux. Ensuite, quand vous vous aventurez en dehors des zones skiables, vous risquez de déranger les espèces animales qui y vivent et hivernent. Pour rappel, elles sont organisées pour survivre à l’hiver et les perturber peut leur être fatal. Pour préserver la biodiversité, respectez donc les pistes balisées.

    Enfin, pour ceux qui veulent aller plus loin, vous pouvez participer bénévolement au ramassage des déchets après le passage des skieurs à la fin de la saison. L’association Mountain Riders organise tous les ans les Mountain days pour récupérer les tonnes de mégots, emballages, bouteilles qui resurgissent après la fonte des neiges.

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