2021 M06 28
1/ Les labels environnementaux
Les labels environnementaux signalent les produits ayant un impact réduit sur l’environnement. Ils présentent aussi souvent un avantage en terme de santé. Publics ou privés, on les retrouve partout ou presque (alimentation, hygiène, habillement, ameublement, multimédia, hébergement…). Le problème, c’est qu’il en existe plus de 400 !
Heureusement l’ADEME, l'Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie, a sélectionné les plus fiables, selon des critères stricts : une certification indépendante, un référentiel élaboré par des associations de consommateurs ou des institutions publiques (pas seulement des fabricants), la prise en compte des impacts sur tout le cycle de vie du produit et d’indices pertinents pour chaque produit (environnementaux, mais aussi sociaux, éthiques ou sanitaires). Pour découvrir les labels recommandés par l’ADEME, cliquez ici.
2/ L’affichage environnemental
L’affichage environnemental n’est pas un label ou une marque de qualité. C’est une indication qui permet aux consommateurs de connaître les impacts environnementaux des produits qu’ils achètent. L’impact environnemental est calculé sur l’ensemble du cycle de vie du produit, depuis l’extraction des matières premières nécessaires à sa fabrication jusqu’à sa fin de vie, en passant par la distribution (emballage, transport) et par son utilisation (consommation de ressources).
Depuis juin 2018, vous pouvez voir une note A, B, C, D ou E sur quelques produits. Cette note indique le niveau d’impact environnemental du produit. Ce processus, qui est en phase de test, pourrait bien se généraliser si ledit test est concluant. Plusieurs secteurs ont commencé à le déployer : l’habillement, l’ameublement, les produits électroniques, l'alimentation, l’hôtellerie.
La note indique si le produit a un impact environnemental élevé ou non (A étant la meilleure note). Les produits obtenant de bonnes notes sont des produits éco-conçus : par exemple fabriqués avec des matières premières issues du recyclage, facilement réparables, économes en énergie…
Les entreprises ont le choix d’afficher seulement la note obtenue ou de détailler les valeurs obtenues pour chaque indicateur pris en compte dans la note.
3/ L’étiquette environnementale
L’étiquette environnementale est apparue en 1994 sur les produits électro-ménagers pour vous informer de leur impact environnemental. Commune à tous les pays de l’Union européenne, sa présence est obligatoire sur de nombreux produits de consommation. Elle permet de comparer les logements, les équipements de la maison, les voitures… selon leur niveau d’impact en matière de consommation d’énergie ou d’eau, d’émissions polluantes ou encore de gaz à effet de serre.
Les étiquettes énergie sur les appareils électroménagers, le multimédia, les ampoules ou encore les équipements de chauffage, d’eau chaude sanitaire, de climatisation permettent de comparer la consommation énergétique des équipements et d’opter pour les moins gourmands. Les plus efficaces sont étiquetés A+++. Leur consommation est de 40 à 70 % de moins qu’un appareil classé A+.
Les deux étiquettes environnementales attribuées aux logements permettent de situer leur performance énergétique (l’étiquette énergie) et leurs émissions de gaz à effet de serre (l’étiquette climat). Elles sont issues du diagnostic de performance énergétique (DPE) réalisé lors de la vente ou de la mise en location du logement.
L’étiquette « émissions de l’air intérieur » sur les produits de construction et de décoration indique le niveau d’émissions en composés organiques volatils (COV) des cloisons, portes, isolants, peintures, vernis, colles…
L’étiquette environnementale sur les véhicules neufs permet de mesurer leurs émissions de CO2 en affichant la consommation de carburant en litres/100 km (ou en m3/100 km pour le GNV) : plus elle est faible, moins on émet de CO2. En complément, l’étiquette environnementale des pneus indique leur résistance au roulement : plus elle est faible, moins on consomme de carburant.