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Bientôt 10% de l'espace maritime de la Nouvelle-Calédonie placé en réserve naturelle

Bonne nouvelle pour la préservation des écosystèmes dans les régions d'Outre-Mer et notamment dans la mer de Corail. Ainsi, en Nouvelle-Calédonie, le gouvernement français a décidé de placer 10% de la zone d'exploitation marine en statut de réserve marine. Ce sont ainsi plus de 136 000 kilomètres carrés de nature qui seront préservés de la pêche.
  • Le gouvernement a récemment pris une mesure audacieuse pour protéger le patrimoine marin exceptionnel de nos territoires d’Outre-Mer, et notamment en Nouvelle-Calédonie. À partir du 1er janvier 2024, 10% de la zone marine de l'archipel sera consacrée à la création de nouvelles réserves marines. 

    Ces réserves marines intégreront des niveaux de protection correspondant aux normes I et II de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et devraient s’étendre sur plus de 136 000 kilomètres carrés, soit la taille d’un pays comme la Grèce. 

    Cette décision marque un engagement significatif de la France en faveur de la préservation de la biodiversité, puisque ces aires marines sont interdites aux engins de pêche, mais aussi un geste majeur pour la préservation des pratiques culturelles du peuple kanak.

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    Une diplomatie verte dans le Pacifique

    Ainsi, en plus de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique en préservant la biomasse essentielle au piégeage du carbone, ces réserves marines renforcent également la position de la Nouvelle-Calédonie dans la "diplomatie verte" régionale.

    En effet, l’un des objectifs ambitieux de cette démarche est de créer des "corridors écologiques" avec des pays voisins tels que le Vanuatu et les îles Salomon. Ces pays, tout comme la Nouvelle-Calédonie, partagent des projets de grandes réserves marines, illustrant ainsi une collaboration régionale en faveur de la protection des océans.

    La création de ces zones est essentielle pour protéger les océans et ses écosystèmes. On rappelle ainsi que, dans le monde, 34 % des différents stocks de poissons sont surexploités, contre à peine 10 % dans le milieu des années 1970 et que la surpêche, le tourisme et le réchauffement climatique pèsent également très fort sur la survie du corail. 

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