Selon la science, les pénis sont plus gros qu'il y a 30 ans (mais c'est mauvais signe)

Des chercheurs ont suivi l'évolution des mensurations et les membres en érection auraient poussé de 25 % en trois décennies. Une mutation que l’on doit probablement à notre environnement.
  • Tout tout tout, vous saurez tout sur le zizi. Comme dans la célèbre chansonnette, des chercheurs de l’université de Stanford ont décidé de prendre les choses en main (sic) pour connaître les vraies tailles des pénis du monde entier, et leur évolution. Ils n’ont pas eu à sortir le double décimètre; ils ont préféré décortiquer et recouper des bases de données déjà existantes.

    Si l’on en croit leur étude publiée dans le World Journal of Men’s Health, ils ont retenu “75 études publiées entre 1992 et 2021” afin de considérer les mesures de 55 761 pénis en érection. Après avoir constaté que la taille moyenne varie selon la région du monde (au bénéfice des hommes sub-sahariens, et au détriment des populations asiatiques), ils ont mis le doigt sur une révélation... de taille XXL.

    55 000 quéquettes

    Selon leurs calculs, en 29 ans, la longueur moyenne des pénis serait passée de 12,20 cm à 15,20 cm. Un gain de 24% sur la taille, mais uniquement sur les sexes en érection ; aucune variation n’a été constatée sur les pénis au repos (flasques).

    Chacun y verra une bonne ou une mauvaise nouvelle mais, dans leur rapport, les chercheurs se montrent clairement pessimistes, car ces trois centimètres gagnés sont probablement le résultat d’un concours de mauvaises circonstances… Notre environnement nous ferait muter.

    L'ère des X-Men

    L'étiologie, qui expliquerait l'augmentation de la longueur du pénis en érection selon les chercheurs, reste incertaine. Toutefois, les scientifiques ne croient pas à une évolution naturelle de l’homme ni à un cadeau des dieux. Pour eux, cet accroissement viendrait d’une mauvaise hygiène de vie, par exemple une alimentation passable, qui découle de la consommation de polluants ou de l'influence de perturbateurs endocriniens.

    Cela pourrait aussi venir de l’exposition à la pollution atmosphérique ou d'un mode de vie trop sédentaire. Après tout, l’érection est une question de circulation sanguine qui vient gorger les corps caverneux…

    Ce n’est pas la première fois que la pollution est montrée du doigt. En 2021, des scientifiques montraient son impact nocif sur le nombre de spermatozoïdes produits. Dans le doute, le sujet inquiète et mérite qu’on lance des recherches rapidement selon le Dr Michael Eisenberg, l'un des auteurs de l'étude. "Toute modification globale du développement est préoccupante, a-t-il expliqué au site Scope, car notre système reproducteur est l'un des éléments les plus importants de la biologie humaine".

    C’est la reproduction de l’espèce qui est en jeu. Preuve qu'en médecine, ce n'est pas parce que c'est "plus long" que c'est forcément "plus bon".

    A lire aussi