Prendre soin de nos vulnérabilités avec Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste

À l’échelle mondiale, étudier les vulnérabilités de la planète pourrait nous amener à prendre soin d’elle, des uns et des autres.
  • À la guerre, connaître ses faiblesses permet d’anticiper les attaques évidentes de l’ennemi. Dans la vie, se connaître soi-même et ses vulnérabilités permet d’être plus en paix avec soi-même. À l’échelle mondiale, étudier les vulnérabilités de la planète pourrait nous amener à prendre soin d’elle, des uns et des autres.

    Pour Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, la notion de vulnérabilité est particulièrement importante, dans ce qu’elle pourrait être l’un des enjeux d’un futur souhaitable. En effet, identifier sur le globe des « hotspots de vulnérabilités » (des points chauds au croisement des différents risques encourrus sur la planète), pourrait provoquer une prise de conscience globale, nous pousser à développer de nouveaux outils de gestion du monde, tous ensemble, et éviter à terme une mise en concurrence arbitraire des uns contre les autres alors même que le temps nous est compté.

    Les scientifiques nous ont déjà transmis un certain nombre d’informations nous permettant d’identifier certaines de ces vulnérabilités, qui nous guettent à petite et grande échelle. L’effondrement de la biodiversité ou la pollution des espaces de vie disponibles sur la Terre en font partie. 

    « Il va falloir faire mieux avec moins. »

     

    Une conversation avec Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, professeur titulaire de la chaire Humanités et santé au CNAM et dirige la Chaire de Philosophie à l’Hôpital Sainte-Anne, auteur de nombreux ouvrages dont La fin du courage (2010), Les irremplaçables (2015) et dernièrement Ci-git l’amer, sur le ressentiment et la manière de le guérir (2020).

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