2021 M07 9
A la base, bien-sûr c’est un concept. Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), l’écotourisme est "une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales." Pour être plus concret, on peut dire que l’écotourisme se pratique dans la nature, en petits groupes, au sein de petites structures et qu’il se veut à l'opposé du tourisme de masse.
Je vérifie les principes de l’écotourisme
- Je minimise les impacts physiques, sociaux, comportementaux et psychologiques du tourisme sur l’environnement et tout ce que cela comporte.
- Je participe à la prise de conscience des enjeux culturels et environnementaux du site visité.
- J’apporte des expériences positives pour le visiteur et pour les populations hôtes.
- J’apporte des financements directs nécessaires à la préservation de l’environnement.
- Je génère des retombées économiques pour les populations locales.
- Je reconnais les droits et les croyances spirituelles des communautés locales et travailler en collaboration avec elles afin de favoriser leur « autonomisation».
Comment je me déplace ?
Selon l’OMT, l’industrie touristique contribue pour près de 5% à l’émission des gaz à effet de serre. Du coup, avant de choisir sa destination, il est judicieux de choisir son mode transport. Voiture, train ou avion : tout dépend bien-sûr de votre destination mais avant votre départ, si vous devez utiliser un mode de transport énergivore pour vous rendre sur place, vous devez penser à réguler vos déplacements de façon à les optimiser et à minimiser votre empreinte carbone une fois arrivé à destination. Bien souvent, le train s’avère être la solution la plus écologique. Un Paris-Nice rejette ainsi 20 fois moins de CO2 qu’un voyage en avion et 40 fois moins qu’en voiture ! Si vous prenez l’avion, optez pour un vol direct, moins énergivore que les escales, même si cela vous coûte un peu plus cher.
Comment je me loge ?
Qui dit écotourisme, dit hébergement écologique ! Pour vous assurer du sérieux d’un établissement, optez pour ceux qui possèdent un label reconnu dans leur pays et répondant à un certain nombre de critères comme la gestion de l’énergie, de l’eau, des déchets mais aussi à la sensibilisation à l’environnement ou encore aux achats responsables…Pour vous éviter de tomber dans les pièges du greenwashing, optez pour des logements qui participent à la transition écologique du secteur touristique. Des voyages chez l’habitant garantissent souvent de partager le mode de vie des populations et se plonger dans la culture locale
Comment je m’occupe ?
Sur place, je privilégie les excursions vertes comme le vélo, la marche ou le kayak. À l’inverse, j’évite les tours combinant quad et moto… pas vraiment écolos ! En clair : pas question de se priver d’aller à la rencontre d’autres cultures, il s’agit plutôt d’essayer de minimiser son empreinte écologique et bien sûr, de consommer local. Je privilégie des voyages thématiques spécialisés pour observer la biodiversité ou agir avec l'écovolontariat et je m’inscris à des activités participatives pour découvrir des pratiques ancestrales et leur patrimoine.
Comment je me comporte ?
Durant mon séjour, un guide local permet de mieux s'intégrer à la population car il me fait partager ses connaissances de la culture locale et peut me permettre de découvrir des choses et personnes que je n’aurais pas vues et rencontrées seul. Je m’informe aussi sur les coutumes locales car un comportement déplacé provient souvent d'un manque d'information.